C’est en juin 2010 que Mélusine Mallender décide de partir seule en moto, pour aller le plus loin possible, direction : l’est. Peu de personnes autour d’elle ne croient en son projet et on lui prédit un retour rapide… Pourtant, quatre mois après son départ, elle arrive à Vladivostok, où la seule chose qui l’arrête, c’est la mer du Japon ! C’est ainsi que, quelques mois plus tard, elle repart pour une expédition qui va la conduire du Moyen-Orient à l’Asie centrale et de l’Asie du Sud à l’Afrique de l’Est. L’Iran, le Rwanda, le Pakistan ne sont que quelques exemples de ses étapes, des pays peu connus et souffrant d’une image souvent négative. Elle va parcourir ainsi près de 100 000 kilomètres et trouver ce qu’elle était venue chercher : la liberté.

Chaque fois qu’elle s’arrête, tout le monde est attiré par sa moto, et surtout surpris de découvrir que c’est elle qui la conduit. Comme elle le dit si bien, la moto, c’est le meilleur moyen de faire des rencontres. On lui pose des questions, on a envie de savoir d’où elle vient et où elle va, les portes s’ouvrent et Mélusine est invitée à rentrer chez ces femmes qu’elle croise sur son chemin. Elle va alors pouvoir les questionner sur cette notion qui lui tient tant à cœur, et chacune d’entre elles va lui donner sa définition de la liberté, tellement différente d’un pays à un autre.